Nouvelles réglementations (05/04/2022)
Mesures à l’intérieur du pays :
– Tout voyageur arrivant à Cuba et dont le test de dépistage du COVID-19 est positif sera interné dans les établissements de santé désignés à cet effet dans chaque territoire.
– Tous les contacts directs de ces voyageurs seront isolés dans des centres désignés à cet effet dans chaque territoire, ou à domicile, pourvu que les conditions nécessaires existent et que le respect de cette mesure soit garanti.
– Les cas autochtones confirmés qui sont à risque, ou dont la gravité le justifie, seront internés dans des établissements de santé désignés à cet effet. Les autres peuvent être confinés à domicile selon les conditions de chaque territoire.
– Les contacts directs des cas autochtones confirmés seront isolés à leur domicile et, si nécessaire, seront isolés en institution pendant huit jours.
– Les femmes enceintes et les enfants de moins de dix ans confirmés positifs sont isolés dans des établissements de santé désignés à cet effet.
– Les contacts directs des cas confirmés feront l’objet d’une étude dès que leur statut de contact sera connu.
– Afin d’identifier les cas suspects, le dépistage de la population sera réorganisé dans tous les territoires, en donnant la priorité aux zones les plus à risque.
– Tous les territoires du pays enverront les échantillons positifs identifiés et sélectionnés pour le séquençage au laboratoire national de référence de l’Institut de médecine tropicale “Pedro Kourí”.
– Accélérer l’application des doses de rappel dans tout le pays, en fonction de la disponibilité des vaccins.
Les mesures relatives aux déplacements qui entravent considérablement le trafic international sont justifiées au début d’une épidémie, car elles peuvent permettre aux pays de gagner du temps, ne serait-ce que quelques jours, pour mettre rapidement en œuvre des mesures de préparation efficaces. Ces restrictions doivent être fondées sur une évaluation minutieuse des risques, être proportionnées au risque pour la santé publique, être de courte durée et être réexaminées périodiquement en fonction de l’évolution de la situation.
Le contrôle de la température à la sortie ou à l’entrée n’est pas à lui seul un moyen efficace d’arrêter la propagation internationale, car les personnes infectées peuvent être en période d’incubation, ne présenter aucun symptôme apparent au début de la maladie ou masquer la fièvre par l’utilisation d’antipyrétiques.
Les professionnels de la santé et les autorités de santé publique doivent fournir aux voyageurs des informations visant à réduire le risque global d’infections respiratoires aiguës, par le biais des cliniques de santé-voyage, des agences de voyage, des opérateurs de transport et aux points d’entrée dans le pays.
Procéder à l’embarquement
Si un voyageur à bord d’un avion ou d’un navire présente des signes et des symptômes indiquant des infections respiratoires aiguës, le modèle de déclaration sanitaire maritime (annexe 8 du RSI) ou la partie sanitaire de la déclaration générale de l’avion (annexe 9 du RSI) doit être utilisé pour enregistrer les informations sanitaires à bord et les transmettre aux autorités sanitaires de l’EOP lorsque cela est nécessaire.
Le personnel de cabine doit suivre les procédures opérationnelles recommandées par l’Association internationale du transport aérien (IATA) en ce qui concerne la gestion des possibilités de transmission de maladies à bord d’un avion.